Face à des situations familiales, sociales, professionnelles, individuelles particulièrement diversifiées, les institutions et les intervenants sociaux semblent globalement s’accorder autour de l’importance du lien social en tant que socle de « mieux-être ».
Il y aurait alors lieu de « maintenir », de « recréer », de « dynamiser » les liens sociaux. Des liens sociaux en « crise », face à des situations en risque de « déliaison ».
Prenons quelque recul. Observons une scène sociétale ébranlée par de profondes mutations, qui ont transformé des socles historiques d’un lien social « traditionnel » tels que le champ de la famille ou la sphère du travail, plongeant certains et certaines dans la précarité et l’isolement.
Observons aussi, sous un autre angle, la possibilité contemporaine de tout un chacun de se délier d’un ou d’une partenaire, de se délier d’un contrat professionnel ou autre, et ce en vue d’un meilleur épanouissement personnel.
Observons la diversification et la multiplication des normes, visant à la fois à garantir un socle commun, et à tenir compte autant que faire se peut des singularités.
Comment alors prendre en compte la coexistence de formes plurielles (qu’elles soient ancrées dans les traditions du passé, dans l’hypermodernité « liquide »[1], …) de liens sociaux ? Un défi pour les professionnels, dont la tâche est certes riche, mais O combien complexe, et parfois épuisante.
Cette intervention conjuguera apports théoriques, exemples concrets, pistes de réflexion et de débat, et … humour.
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[1] Zygmunt Bauman, La vie liquide, Fayard/Pluriel, 2013 (Ed originale : Liquid Life, 2005).